Le syndicat de la mine de cuivre d’Escondida risque de relancer la grève en raison de différends contractuels
Le syndicat de la mine de cuivre Escondida de BHP au Chili, la plus grande du genre au monde, a mis en garde contre une éventuelle reprise de la grève entamée en début de semaine si l’entreprise n’adopte pas rapidement sa position sur les négociations contractuelles en cours. Le syndicat, qui s’était déjà mis en grève mardi en raison de désaccords sur les salaires, a conclu vendredi un accord préliminaire visant à mettre fin à l’action industrielle qui avait suscité des inquiétudes quant à l’impact potentiel sur l’approvisionnement mondial en cuivre.
Dans un mémo distribué aujourd’hui aux membres du syndicat, ce dernier a souligné la possibilité de relancer la grève plus tard dans la journée si BHP ne parvenait pas à “rectifier sa position”. Le conflit et la grève ont mis en lumière les tensions entre la main-d’œuvre minière et la direction au sujet des rémunérations et des conditions contractuelles.
La mine d’Escondida joue un rôle essentiel sur le marché du cuivre, et des perturbations dans son fonctionnement pourraient avoir des répercussions importantes sur la disponibilité du métal à l’échelle mondiale. La situation reste dynamique et l’industrie suit de près l’évolution de la situation.
Reuters a contribué à cet article.